🏛️ Mon approche personnelle pour concevoir une architecture propre et évolutive
Construire une application, ce n’est pas seulement écrire du code qui fonctionne.
C’est surtout poser les bonnes bases pour que le projet reste clair, maintenable et évolutif — même après plusieurs années, plusieurs versions et plusieurs développeurs.
Dans cet article, je partage ma manière d’aborder l’architecture logicielle, basée sur mon expérience en .NET, Angular, React et sur mes différentes missions.
🔹 1. Comprendre le métier avant de toucher au code
Je commence toujours par clarifier le besoin métier :
- Qui sont les utilisateurs ?
- Quels problèmes réels veut-on résoudre ?
- Quelles règles métier sont critiques ?
- Quelles contraintes techniques ou organisationnelles existent ?
Une architecture n’a de valeur que si elle sert le métier, pas l’inverse.
Cette étape simple évite de faire de la “sur-architecture” inutile.
🔹 2. Séparer clairement les responsabilités
C’est pour moi le point le plus important.
Une application propre repose sur des couches bien définies :
- Domaine / Business → règles métier
- Application → orchestrations, cas d’usage
- Infra / Data → SQL, API externes, storage
- UI → Angular / React / Xamarin, etc.
Chaque couche a une responsabilité.
Quand on mélange tout, le projet devient très vite difficile à maintenir.
🔹 3. Minimiser les dépendances, maximiser la modularité
J’essaie toujours de :
- découpler les modules,
- éviter les dépendances fortes,
- isoler les services externes derrière des interfaces,
- limiter les effets de bord.
Plus une application est modulaire, plus elle est simple à faire évoluer (nouveaux modules, refactorings, migrations techniques…).
🔹 4. Favoriser la lisibilité plutôt que l’égo technique
Un bon code n’est pas un code “intelligent”,
c’est un code simple à comprendre.
Je privilégie :
- des classes petites et cohérentes,
- des méthodes courtes,
- des noms explicites,
- des patterns bien choisis mais pas forcés.
Mon objectif :
“Le code se lit comme une histoire.”
🔹 5. Penser testabilité dès le début
Une architecture propre facilite naturellement les tests :
- tests unitaires (xUnit / NUnit),
- tests d’intégration,
- validation des règles métier,
- pipelines CI/CD.
Je vise toujours une couverture cohérente, sans tomber dans la course aux chiffres.
Les tests sont une garantie de qualité et un filet de sécurité pour les évolutions futures.
🔹 6. Documenter les choix d’architecture
Une bonne documentation ne doit pas être longue.
Quelques pages suffisent :
- choix techniques,
- diagrammes simples,
- règles métier essentielles,
- contraintes,
- comment démarrer le projet.
Cela évite la perte de connaissance et aide les nouveaux arrivants à monter en compétence rapidement.
🔹 7. Accepter que l’architecture évolue
Une architecture n’est jamais figée.
À chaque projet, à chaque sprint, j’ajuste en fonction :
- des retours,
- des nouvelles contraintes,
- des évolutions métier,
- des optimisations possibles.
Pour moi, une bonne architecture est vivante, flexible et capable d’évoluer sans se casser.
🧩 Conclusion
Concevoir une architecture propre, ce n’est pas appliquer un modèle parfait ou utiliser les patterns les plus complexes.
C’est avant tout faire des choix simples, cohérents et durables, guidés par le métier et par le souci de la maintenabilité.
Cette approche m’a toujours aidé à livrer des solutions fiables, évolutives, et agréables à faire vivre dans le temps — que ce soit sur des projets web, mobiles, ou des plateformes plus complexes.
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